LA QUALITE DE L'AIR
Toute maison saine doit respirer !
Il doit exister en permanence des échanges d'air entre l'intérieur et l'environnement extérieur, même quand les fenêtres sont fermées. Ces mouvements d'air se produisent au travers des bouches d'aération, mais aussi au niveau de toutes les petites fentes, fissures, joints entre les matériaux. Ils sont conditionnés par les différences de température entre l'intérieur et l'extérieur et entre les pièces, et par la présence du vent, ainsi que sa force et sa direction.
Cette ventilation naturelle doit normalement permettre le renouvellement de l'air dans une pièce en une heure environ.
Mais, depuis la crise de l'énergie, les maisons ont été bien calfeutrées, parfois même trop pour permettre cet échange d'air indispensable à la qualité de l'atmosphère intérieure. Elles sont devenues de véritables "pièges à polluants" !
Dans les grands bâtiments, un système de ventilation mécanique est nécessaire, afin de garantir un taux optimal de renouvellement de l’air. L’air qui provient de l’extérieur par le système de ventilation doit être de bonne qualité. Attention donc lors de la conception de la maison à ne pas placer les bouches d’aération au-dessus d’une route à fort trafic ou d’un parking !
Autre point important : assurez-vous que l’équipement de ventilation fonctionne de façon silencieuse. Il arrive souvent que les ventilateurs émettent ce qu’on pourrait appeler un doux "ronron" pendant la journée, et qui se transforme en bruit difficilement supportable durant la nuit.
Plus la pièce est petite et plus elle est occupée, plus le taux de renouvellement de l'air doit être élevé, pour éliminer le dioxyde de carbone et l’humidité produits par la respiration, les microbes et les odeurs corporelles émis par chaque occupant, ainsi que tous les polluants résultant de leurs activités : composés organiques volatils, monoxyde de carbone, fumée de tabac de l’environnement, etc.
Une aération par ouverture des fenêtres pendant quelques minutes suffit à réduire de façon significative la concentration des polluants, tout en ne conduisant pas à une perte de chaleur excessive.
Pour les chambres à coucher, des valeurs de cubage minimum doivent être respectées, afin que, durant la nuit, la qualité de l'air ne soit pas altérée de façon conséquente par les polluants chimiques et biologiques, et surtout par le dioxyde de carbone. Sinon, gare aux maux de tête le matin au réveil !
CHAMBRE A COUCHER : QUELLE TAILLE ?
TEXTE
La ventilation du logement est indispensable à la diminution du taux d’humidité, qui, s’il est trop élevé, conduit à la dégradation des revêtements de surfaces (papier peint moisi, peintures décollées) et au développement de moisissures et microbes.
Si la maison est contaminée par du radon, la mise en place d’un système de ventilation performant, associée à une isolation du bâtiment, permet de réduire à un niveau acceptable le taux de radon.
Des gestes et des réflexes simples, pour une bonne circulation de l’air dans la maison :
aérer en ouvrant les fenêtres chaque jour, dans toutes les pièces, pendant un bon moment
ne pas obturer les bouches d'aération
entretenir les systèmes d'évacuation de l'air : tuyaux, filtres
laisser un espace entre les gros meubles et les murs
ne pas mettre d’objets ou de rideaux devant les radiateurs.
Chambre à coucher : quelle taille ?
Un peu de maths : volume = surface x hauteur. A vos calculettes !
chambre individuelle d'adulte 25 m3
chambre d'enfant 15 m3
chambre avec 2 adultes et 1 enfant 46 m3
dortoir pour adultes : m3 par personne 15 à 18 m3
Ces valeurs sont calculées en fonction de la quantité d'air nécessaire par personne et par heure pour que le taux de dioxyde de carbone ne dépasse pas 1‰
Si ces recommandations ne peuvent pas être suivies, le meilleur remède est d’aérer plus souvent et de favoriser la ventilation naturelle